Pour les parents :
La dyspraxie est un trouble neurologique qui affecte la coordination motrice. Votre enfant peut avoir des difficultés à effectuer des mouvements précis, comme écrire ou boutonner une chemise. Ce n’est pas un reflet de son intelligence, c’est juste que son cerveau a du mal à planifier et à exécuter des tâches physiques. Avec du soutien, comme la thérapie occupationnelle, votre enfant peut apprendre à gérer ces défis. Il est important de se rappeler que chaque enfant dyspraxique est unique et peut progresser à son propre rythme.
Pour les enfants :
La dyspraxie, c’est quand ton cerveau a du mal à coordonner les mouvements que tu veux faire. Par exemple, cela peut rendre difficile l’écriture ou l’attache de tes lacets. Ce n’est pas parce que tu n’es pas intelligent, c’est juste que ton cerveau fonctionne un peu différemment. Avec de l’aide et de la pratique, tu peux apprendre à faire ces choses. Chaque enfant dyspraxique est unique et progresse à son propre rythme.
Plusieurs types de dyspraxies :
Pour les parents :
- Dyspraxie idéatoire : C’est une difficulté à planifier et à réaliser une séquence d’actions non familières. Par exemple, l’enfant peut avoir du mal à comprendre comment utiliser un nouvel outil ou un nouvel appareil.
- Dyspraxie idéo-motrice : C’est une difficulté à réaliser une action sur demande, même si l’enfant comprend l’action et est capable de la faire spontanément. Par exemple, il peut avoir du mal à imiter les gestes ou les expressions faciales.
- Dyspraxie visuo-constructive : C’est une difficulté à réaliser ou à construire des objets en trois dimensions. Par exemple, l’enfant peut avoir du mal à assembler des blocs de construction ou à dessiner des formes géométriques.
- Dyspraxie de l’habillage : C’est une difficulté à réaliser les actions nécessaires pour s’habiller. Par exemple, l’enfant peut avoir du mal à boutonner une chemise ou à nouer ses chaussures.
- Dyspraxie oro-faciale : C’est une difficulté à coordonner les mouvements des muscles du visage. Par exemple, l’enfant peut avoir du mal à prononcer certains sons ou à mâcher et à avaler de la nourriture.
- Dyspraxie verbale : C’est une difficulté à coordonner les mouvements nécessaires pour parler. Par exemple, l’enfant peut avoir du mal à articuler les mots ou à moduler sa voix.
Il est important de se rappeler que chaque enfant est unique et que la dyspraxie peut affecter chaque enfant de manière différente. Il existe de nombreuses ressources et des professionnels de santé qui peuvent aider votre enfant à développer ses compétences et à surmonter ces défis. N’hésitez pas à demander de l’aide si vous en avez besoin. Vous n’êtes pas seuls dans cette situation.
Pour les enfants :
Bien sûr, je vais essayer de rendre cela aussi simple que possible pour toi. Voici ce que signifient ces mots compliqués :
- Dyspraxie idéatoire : C’est comme si tu avais un nouvel outil de jeu, mais tu ne sais pas comment l’utiliser. Tu as besoin de temps pour comprendre comment ça marche.
- Dyspraxie idéo-motrice : Imagine que tu sais comment faire un geste, comme saluer de la main, mais si quelqu’un te demande de le faire, tu as du mal à le faire.
- Dyspraxie visuo-constructive : C’est comme si tu avais un jeu de construction, mais tu trouves difficile de construire quelque chose avec. Tu peux avoir du mal à dessiner des formes ou à assembler des blocs.
- Dyspraxie de l’habillage : C’est comme si tu avais du mal à t’habiller tout seul, comme boutonner ta chemise ou nouer tes chaussures.
- Dyspraxie oro-faciale : C’est comme si tu avais du mal à bouger les muscles de ton visage. Par exemple, tu peux avoir du mal à mâcher et à avaler de la nourriture.
- Dyspraxie verbale : C’est comme si tu avais du mal à dire certains mots ou sons. Tu sais ce que tu veux dire, mais il est difficile de faire sortir les mots correctement.
C’est important de se rappeler que tout le monde est différent et c’est ce qui nous rend spéciaux. Même si ces choses peuvent être difficiles, il y a beaucoup de personnes et de ressources qui peuvent t’aider à apprendre et à t’améliorer. Tu n’es pas seul dans cette situation.